dimanche 18 novembre 2012

L'éclipse







- Heu... excusez-moi Madame...

- Oui ?

- Vous prenez tout le soleil là...

- Je suis désolée mais je crois qu'il serait préférable que vous reveniez demain Monsieur.

- Pourquoi ?

- Parce que le soleil ne sera pas là pour vous aujourd'hui.

- Pourquoi ne serait-il pas là pour moi ?

- Le soleil a rendez-vous avec la lune Monsieur. Il ne sera là pour personne.




F.P.


Tenir bon la barre



- Heu... excusez-moi Madame mais... vous prenez toujours votre pied comme ça ? En pleine rue ?

- Oui, je n'arrive pas à lire autrement, c'est l'habitude du métro.

- Parce que vous lisez comme ça dans le métro ?

- Oui, toujours. J'en ai marre de me faire tripoter dès qu'une rame est bondée, alors je me mets dans cette position, et tous les hommes se tiennent à ma jambe, comme ça, ils laissent le reste tranquille.

- Mais comment vous faites l'été ? Quand vous êtes en robe légère ?

- Pareil.

- Et votre mari ne dit rien ?

- Non, il m'a d'ailleurs rencontrée dans le métro, il serait mal placé pour dire quoi que ce soit...

- Il s'est tenu à votre jambe ?

- Non, c'était justement un jour d'été, j'étais en retard, je n'avais rien en-dessous, et il était sur le strapontin juste à côté de moi. Ça a été un vrai coup de foudre. Depuis, il prend le métro avec moi, toujours à la même place, il adore mon sourire, il adore lire sur mes lèvres tout le bonheur que j'ai d'être avec lui.

- Dites donc, ça ne vous dérange pas si j'attends avec vous ?

- Mais il n'y a pas de métro ici vous savez ?

- Ce n'est pas grave, je prendrai le prochain...



F.P.

Vendeuse de biens




- Heu... excusez-moi... qu'est-ce que vous faites là ?

- Je vous fais visiter la chambre.

- Je suis désolé mais je viens pour visiter votre appartement, rien de plus.

- On m'a toujours dit que pour vendre un bien immobilier, il fallait le présenter dans les plus belles conditions et si je vous montre la chambre sans son point fort, je ne verrouille pas la vente.

- Mais si je prends cet appartement, je le prends sans vous, ce n'est donc pas la peine de me montrer un point fort qui ne fait pas partie du bien.

- Prenez-moi avant de prendre votre décision, et vous verrez que le seul souvenir du bien que je vais vous faire suffira à rendre inoubliable le bien que je vais vous céder...



F.P.

mardi 16 octobre 2012

La vérité est dessous


- Heu... excusez-moi mesdames, je cherche la rue des taillandiers s'il vous plaît...

- C'est la troisième à droite après le feu là-bas Monsieur, vous voyez ?

- Ah oui, très bien, merci beaucoup ! Mais c'est sûr hein ? Depuis tout à l'heure on me promène d'un bout à l'autre de la ville, je suis conseiller régional et j'ai un rendez-vous très important.

- Avons-nous l'air de ne pas être sérieuses ?

- Oh non, vous êtes assurément honnêtes, bien coiffées, bien maquillées, sobres, au phrasé soigné, je vous fais confiance aveugle !

- Il faut quand même se méfier des apparences Monsieur, en politique, c'est avec les dessous de table qu'on se rend compte de la vraie nature des gens, dans la rue, c'est pareil...



F.P. - oct 2012

lundi 15 octobre 2012

La belle histoire



- Heu... excusez-moi...

- Oui ?

- Je suis dans une histoire de cul là ?

- Ah non, vous êtes au début d'une histoire élégante, passionnée, sensuelle, brûlante, amoureuse, cultivée, fine, joyeuse, orgasmique, alchimique, magique, c'est juste que vous êtes un peu en avance, je n'ai pas eu le temps de finir de m'habiller. Vous voulez bien patienter à côté ?

- Je patienterai le nombre de vies que vous voudrez...




F.P.   oct 2012

lectures



- Heu... excusez-moi...

- Oui ?

- C'est bien ?

- Pour l'instant c'est plutôt calme.

- Vous pourrez m'appeler quand ce sera tendu ?

- Promis.




F.P. - oct 2012

Le radar


- Heu... excusez-moi mais... que faites-vous ?

- Je ne veux pas que vous ralentissiez... la vitesse me grise...

- Mais pourquoi retirez-vous votre culotte ? Je ne pourrais rien faire à cette vitesse vous savez...

- Je sais... c'est pour le radar fixe... Je vais leur donner de quoi oublier la plaque d'immatriculation...

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée... à mon avis c'est même le contraire qui va se passer, ma plaque va être la plus connue de tous les commissariats de France !

- Quand ils auront vu ma plaque d'immatriculation personnelle, vous n'aurez plus aucun flic au cul, ils seront tous derrière le mien.

- Quelle est votre immatriculation exacte ?

- Je n'ai jamais vraiment regardé à vrai dire... Mais je suis tellement recherchée... Vous voudriez m'aider à les changer ?

- Avant et arrière ?

- Bien sûr. Imaginez qu'un flic lise votre maquillage sur mes lèvres et qu'il décide de faire le tour pour vérifier, il faut que tout soit cohérent, que tout soit à votre nom.

lundi 1 octobre 2012

Le sens de la valeur


- Heu... excusez-moi mademoiselle mais je ne vais pas pouvoir vous garder.

- Pourquoi ?

- A votre avis ? Vous avez vu votre tenue ? Vous êtes vulgaire.

Elle se retourne, se regarde dans le miroir et pousse un cri d'effroi en mettant immédiatement ses mains sur ses seins.

- Je suis désolé Monsieur, j'étais très pressée ce matin, je ne trouvais plus mon soutien-gorge, et j'ai enfilé mon pull sans vérifier mon allure, je ne savais pas qu'il était transparent à ce point.

- Alors je me suis trompé, vous n'êtes pas vulgaire, vous êtes même tout le contraire... C'est fou comme la pudeur excite bien plus intelligemment les sens que l'impudeur... Vous me mettez votre trésor sous le nez et il ne me semble d'aucune valeur, vous m'avouez que vous pensiez votre trésor caché et je rêve de vous voir me l'offrir.



Franck P.  Sept 2012

vendredi 28 septembre 2012

Enter



- Heu... excusez-moi mais... quelle est cette touche ?

- C'est la touche "entrée", pour valider tout ce que vous avez écrit jusqu'à maintenant, pour conclure, pour envoyer votre projet une fois terminé. Vous avez relu plusieurs fois, vous avez vérifié toutes les failles, vous avez durci le ton sur les passages les plus mous, vous avez insufflé une incroyable énergie dans tout le corps du texte, je crois que votre projet est prêt à partir... J'appuie ?

- Je vais le faire.



F.P. - Sept 2012

Les filles naissent dans les roses



- Heu... excusez-moi mais pourquoi voulez-vous que je souffle ?

- Parce que je veux un gros ventre rond... Soufflez fort... Faites-moi un enfant...




Franck Pelé - Sept 2012

mercredi 26 septembre 2012

Signature



- Heu... excusez-moi...

- Oui ?

- Je suis le témoin mais je n'ai pas encore eu le temps de vous parler...

- Le témoin ? Ah non vous devez faire erreur, ils étaient tous là, et je ne vous connais pas.

- C'est parce que je viens seulement de le devenir. C'est un peu particulier.

- C'est à dire ?

- Je... hum... voilà... Je viens d'être témoin de la formidable sensualité de votre entrecuisse en faisant tomber ma serviette et je voudrais savoir où je dois faire glisser ma plume pour vous remercier de m'avoir fait témoin de votre splendeur.

- Je... Vous n'avez qu'à laisser votre empreinte dans mon livre d'or...


F.P.  Sept 2012

mardi 25 septembre 2012

Casting



- heu... excusez-moi je viens pour le casting...

- Oui, bonjour Madame

- Ce n'est pas un film porno n'est-ce pas ?

- Ah non, pas du tout, votre personnage aura des scènes dénudées d'où notre recherche d'une belle plastique mais absolument rien de malsain ou de sexuel

- Bon... Tant mieux... Et l'histoire ?

- C'est une histoire très alambiquée, avec beaucoup de personnages, qui s'aiment, se trompent, promettent ne de plus se revoir, se revoient, s'aiment encore, hésitent entre deux chemins, en choisissent un, se trompent, promettent ne plus prendre ce chemin, y retournent, le revoient, l'aiment encore, hésitent à s'aimer dessus, finalement ils s'aiment mais sur un autre chemin. Bref, c'est une belle histoire mais c'est une histoire sans queue ni tête.

- Alors je suis parfaite pour le rôle.




F.P. Septembre 2012

Ouvre-moi ta porte...




- Excusez-moi... Je viens pour ma première leçon...

- Je t'attendais... Tu en sais beaucoup sur les femmes ?

- Heu... non...

- Je vais te montrer... Tu as déjà appuyé sur le bouton ?

- Quel bouton ?

- Le bouton secret.

- Ah... non, jamais. J'en ai entendu parler mais je ne l'ai jamais cherché...

- Il est toujours à la même place. C'est comme le bouton d'une sonnette... Tu as déjà sonné chez une femme ?

- Non.

- C'est pour cela qu'aucune ne t'a encore ouvert...

- Parce qu'il suffit de sonner pour qu'elle ouvre ?

- Ah non, il faut savoir sonner, c'est tout un art. Aucune femme ne te fermera sa porte si tu sais l'appeler...




F.P. Septembre 2012

Fenêtre sur cour



Le voisin d'en face :

- Heu... excusez-moi !!!

- Oui ?

- Vous êtes obligée de toujours vous pencher comme ça pour prendre quelque chose dans votre frigo ?

- Oui, c'est tout en bas !

- Et alors ? Vous pouvez pas plier les genoux ?

- Hé dis donc vieux dégueulasse, tu peux pas plier les gaules et aller voir ce qu'il y a à manger dans ton frigo ?

- C'est bizarre de toujours avoir besoin de quelque chose qui est en bas quand je suis sur le balcon !

- Je n'ai plus de place en haut ! Tu vas me poursuivre en justice ?

- Ah ça c'est sûr que vous, vous êtes plutôt du genre à toujours avoir de la place en bas !

- Ça veut dire quoi ça ??

- Ça veut dire que si ton cul était une partition, y'aurait plus de place pour écrire la moindre note ! Une symphonie écrite à mille mains ! T'es une vraie symphomane !

- T'es un pervers ! Si tes yeux pouvaient baver, t'aurais les yeux délavés ! Je suis sûre que si j'allais dans ton inconscient, je trouverais un bon gros désir de me faire monter dans les aigus !

- Ah pardon mais vu comme tu joues faux, ça donne pas envie de sortir les instruments ! D'ailleurs, rien que pour ça, je pourrais te poursuivre en justesse ! Tu m'excuses ? Je vais aller pleurer sur ma femme, ça va redonner des couleurs à mes yeux !

- Ta femme elle est à la fenêtre d'à côté ! Elle rate jamais une séance et elle adore que je range tout en bas ! Et demande-lui si je sais pas plier les genoux !!!



Franck Pelé - Septembre 2012

Ceux qui l'aiment prendront le train



- Heu... excusez-moi...

- Oui ?

- Je crois que vous êtes partie sans votre jupe...

- Oh ce n'est pas grave, je suis en retard, je vais rater mon train si je n'y vais pas maintenant !

- Je crois que vous êtes aussi partie sans votre culotte...

- Ça ne se voit pas, si ? Il faut vraiment regarder pour s'en apercevoir...

- Vous êtes le genre de femme qu'on regarde vraiment...


F.P.

Intérieur cuir



- Heu... excusez-moi vous êtes manuelle ou automatique ?

- Manuelle. Mais il faut pousser assez loin les rapports pour que je donne ma pleine mesure. Par contre, il faut que vous ayez les moyens de vos intentions, parce que je consomme...


F.P.

C'est le plombier !


- Excusez-moi mais je dois vérifier le joint de la baignoire, juste en dessous vos... enfin juste en dessous quoi...

- Il faut que je bouge ?

- Non, non, ça va aller...

- Et vous devez vous allonger sur le dos pour changer le joint ?

- Ah oui, je dois d'abord vérifier la qualité vue du sol.

- Et alors ?

- Ça m'a pas l'air très étanche... Je crois qu'il faut colmater...



F.P.

Masterchef



- Heu... excusez-moi... mon père vient de me demander d'aller préparer la dinde dans la cuisine mais je ne la trouve pas...

- Il a un sens de l'humour particulier votre père n'est-ce pas ? Vous êtes sûr qu'il a dit "préparer la dinde" ?

-
Et bien... c'est délicat mais...

- Je peux vous dire qu'il n'est pas près de revenir fourrer son nez, ni quoi que ce soit d'autre dans mes affaires. J'ai été déçue par sa vulgarité. J'aime l'élégance, le charme, la classe. Je ne savais pas qu'il avait un fils qui lui ressemblait aussi peu, je vous trouve charmant...

- Il était très élégant quand il était jeune...

- Vous m'aidez à la préparer cette dinde ? Vous voulez des gants ?

- Non merci... je préfère quand... aaaaaaaargh !!!! Mais c'est pas possible cette métaphore là !

- Ne vous inquiétez pas, dites-moi...

- J'aime bien quand je suis en contact direct avec la dinde que je fourre, j'ai besoin de la sentir, de la toucher... voilà.

- On va faire un gâteau au chocolat, non ? C'est mieux...

- Oui, vous avez raison...

- Vous voulez bien me beurrer le moule pendant que vous préparez le contenu ?


F.P.

Antisèche



- Excusez-moi Mademoiselle, je suis le doyen de la faculté et je dois m'assurer que vous ne cachez pas d'antisèche dans votre décolleté.

- Non, regardez... je n'ai rien d'illégal.

- Merci... enfin rien d'illégal si on part du postulat qu

e porter une arme de séduction massive n'est pas illégal.

- Dites donc, vous savez que vous n'avez pas le droit de draguer une jeune fille de bonne famille ? Vous pourriez perdre votre place pour cela.

- N'importe qui à ma place céderait sous la menace que vous portez en votre sein. N'importe quelle faculté perdrait tous ses doyens devant un tel spectacle... Et la jeune fille de bonne famille, elle n'aurait pas oublié de mettre un soutien-gorge ce matin ?

- Je ne mets jamais rien les jours d'examen, ça me comprime, j'ai envie, et besoin, de me sentir complètement libre. Vous voulez regarder sous ma jupe si j'ai une antisèche ? Une antisèche sous ma jupe... c'est presque un pléonasme tiens...

- Heu... non, ça va aller, je vous fais confiance... Bon courage Mademoiselle.


F.P.

La chambre 41




- heu... Excusez-moi...

- Oui ?

- C'est bien la chambre 41 ?

- Oui

- Je crois que vous êtes dans ma chambre...

- Ah... ça ne vous dérange pas si je reste ? J'ai horreur de dormir toute seule...

- C'est à dire... C'est délicat je...

- ça ne vous ne dérange pas si je me déshabille un peu ?

- Parce que vous êtes habillée là ?

- Oui, et je crève de chaud avec ça...

- Ah oui, c'est vrai que vous étiez un peu habillée finalement... Et c'est vrai qu'il fait chaud ici...


F.P.

Un dîner presque parfait


- Heu... excusez-moi mesdames... C'est un dîner où tout le monde se connaît déjà ? Non parce que moi je ne connais personne et là, je me sens un peu... enfin... j'ai du mal à trouver ma place...

- Ah mais moi non plus je ne connais personne Monsieur, je faisais justement connaissance...


- Ah d'accord... pardon... je vous laisse dire bonjour alors.................. heu excusez-moi ?

- Oui ?

- Vous ne m'avez pas encore dit bonjour non ?

- Non...

- C'est bien ce que je pensais... Non parce que vous êtes le genre de femme à qui on se souvient avoir dit bonjour...


F.P.

Pour qui celle-là ?


- Heu... excusez-moi...

- Quoi ? (avec la tête qui reste sous la jupe)

- Roger... Je t'ai dit d'aller sous la table pour répondre à "pour qui celle-là ? " pour servir la galette, qu'est-ce que tu fous là ?

(Roger sort la tête de sous la jupe)

- Ah mais j'avais compris "va sous ma femme" ! Je ne comprenais pas aussi... je te trouvais hyper bizarre d'un seul coup...

- Tu me prends pour un con Roger ?

- Mais non, mais pas du tout ! C'est vachement joli sous ta femme ceci dit. Les femmes elles ont vraiment ce petit truc de la déco intérieure, tu trouves pas ?

Le mari, à sa femme :

- Et toi tu dis rien ?

- Bah non, je me demandais juste pourquoi tu demandais "pour qui celle-là ?" à ton pote qui avait la tête sous ma jupe... Je me suis dit que tu manquais d'une certaine élégance dans l'ivresse mais ayant bien aimé ce vin moi aussi, je me suis dit qu'avec un peu de chance il pouvait trouver la fève...

- Laurence retourne à table ! Roger va en dessous !

- Mais je suis déjà en dessous, qu'on le fasse à table ou ici c'est pareil !

- Putain mais vous le faites exprès ou quoi ???

(Roger ressort sa tête)

- Franchement Etienne, ça se voit pas ?

Etienne passe de fulminant à grimaçant, puis il détend ses traits, et commence à rire, puis très fort, il ne peut plus s'arrêter, il pleure de rire :

- Oh les cons...Ils m'ont eu ! Vous m'avez eu... Oh bravo... oh alors là j'ai marché comme un malade... J'étais persuadé que tu jouais la comédie ! Et tu le faisais exprès ! Alors là chapeau... toi aussi Laurence, superbe...



F.P.

Avec un peu de sucre...


- Heu... excusez-moi ?

- Oui ?

- Ah non rien... Je pensais que vous brûliez mais je n'avais pas enclenché le zoom arrière, je n'avais pas votre café dans le cadre...

- C'est mon café qui fume mais c'est bien moi qui brûle, d'impatience... Comme un café serré qui a besoin de sucre pour l'adoucir...


F.P.

Un zeste de citron


- Excusez-moi...

- Oui ?

- C'est très rare de porter une culotte de cette couleur...

- Il n'y a que le jaune citron qui sache mettre mes formes en valeur...

- Ça tombe très bien...


F.P.

Un cœur qui bat







- Excusez-moi, vous pouvez me servir un verre d'eau bien fraîche s'il vous plaît ? Je ne me sens pas très bien...

- Je suis médecin. Laissez-moi faire... Ah oui, vous avez le cœur qui bat très vite...

- Ah non, là, il bat vite parce que vous prenez mon sein dans votre main.


- Je ne prends pas votre sein, je prends votre pouls.

- J'adore quand on me prend le pouls... Et puis maintenant je me sens brûlante... Vous ne voudriez pas prendre ma température ?


F.P.


vendredi 14 septembre 2012

Dessert



- Heu... excusez-moi ?

- Oui Monsieur ?

- Ce n'est pas mon dessert qui est là-bas ?

- Si, Monsieur.

- Mais j'ai commandé un fondant au chocolat au lait, et je vois deux pièces ?

- Justement Monsieur, le chocolat est en train de se mélanger avec le lait, ce sera prêt d'ici dix minutes...

- Et ce sera fondant ?

- Très...



F.P.

Langue universelle



- Heu... Excusez-moi ?

- Mmmmmmmmm...

- S'il vous plaît ?

- Mmmmmmmmmmmmmm.....

- Je cherche le parc des Quatre Deniers, vous savez où c'est ?

- Nous pas parler français... Et nous toutes nues, pourquoi toi déranger nous ?

- Pardon... Continuez... Et vous parlez quelle langue ? Non parce que ça a l'air doux...



F.P.

70's



- Heu... excusez-moi ?

- Oui ?

- Vous venez des années 70 n'est-ce pas ?

- Oui...

- J'adorais cette époque...



F.P. - sept 12

Kiss the bride



- Heu... excusez-moi mais vous pourriez viser ailleurs s'il vous plaît ?

- Qu'est-ce que vous faites dans mon lit ?

- Je crois que vous m'avez épousé hier soir...

- Impossible.

- Pourquoi ?

- Je ne vais jamais à l'autel avec un inconnu !




F.P. _ Sept 2012

mardi 11 septembre 2012

Le tour de rein


- Heu... Excusez-moi ?

- Oui ?

- Vous marchez toujours comme ça ou c'est pour la photo ?

- Non je me suis fait super mal au dos, je me suis fait un tour de reins...

- Des vôtres ?

- Bah oui des miens.

- Haaan la chance...